Critique de Claudie No-Kibler
Critique de Claudie No-Kibler
Journaliste à Nice-Matin
Mina-Maillard évolua très tôt dans l'art avec, déjà une originalité : Sa mère fût la première femme à fréquenter les beaux-Arts de Paris. Un jour, au cours de voyage qu'elle fit au Danemark, elle découvrit un papier extraordinaire dont elle rapporta quelques rouleaux, et abandonnant la toile, elle revint à ses premiers amours de peinture sur papier. " Le papier me permet beaucoup plus de liberté dans le geste " Elle réalise des dyptiques, des tryptiques, petits et moyens formats , en bois, sur lesquels sont apposées ses oeuvres-papiers au style byzantin. Son cheminement artistique est marqué par certains évenements : paysages : La découverte du Danemark, de la Vallée des Merveilles et la mer. Elle s'isole dans le voyage comme dans la peinture, transposant grâce à son imaginaire, tout ce que son esprit a emmagasiné. Femme de théâtre, elle a choisi voici quelques années, de se consacrer à la peinture exclusivement, malgré la grande solitude face au chevalet. Sa force de caractère, son positivisme, son dépassement lui permettent de transformer ce qu'elle nomme " l'incontournable présent " en couleurs qui ravissent, en petits personnages aériens qui rapp ellent ceux de Chagall, en animaux fantastiques : " Je veux aller en peinture vers l'universalité ".
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